Plusieurs grandes problématiques à l’ordre du jour du dernier Conseil

Jean-Claude Juncker

Le Conseil européen du 17 et 18 octobre s’est réuni autour de son président, Donald Tusk, avec à l’ordre du jour plusieurs grandes problématiques.

Les dirigeants de l’UE à 27 se sont d’abord réunis afin de débattre de la question du Brexit.

Plus de deux ans après le référendum sur le Brexit le calendrier des négociations touche à sa fin et pourtant aucun accord n’est encore en vue. Le président du Conseil a affirmé que les pays membres de l’UE continueraient les discussions autour de la sortie du Royaume-Uni de l’UE dans un « esprit positif », tout en affichant leur volonté de parvenir à un divorce à l’amiable.

 

Les négociations se poursuivent, avec de nouvelles options: « La prolongation de la période de transition aura probablement lieu », affirme en effet le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. « C’est une bonne idée; ce n’est pas la meilleure que nous ayons eue, mais cela nous donne de l’espace pour préparer notre relation future de la meilleure façon possible ».

La rencontre à Bruxelles était censée marquer une avancée, c’est davantage la déception qui régnait après les discussions entre les 27 et la Première ministre britannique.

 

Au-delà du Brexit les chefs d’Etat et de gouvernement se sont aussi penchés sur le budget italien, la cyberdéfense et la politique migratoire.

A l’instar des pays de la zone euro, Rome a transmis son projet de budget pour l’année prochaine provoquant l’inquiétude de l’Union. Le gouvernement populiste italien s’éloigne des règles du Pacte de stabilité et de croissance. La Commission européenne demande donc des clarifications mais son président l’assure, l’institution n’agit pas de façon plus sévère avec l’Italie.

 

 

Le Conseil s’est ensuite concentré sur la sécurité intérieure et les migrations.

Notamment à la lumière de la cyberattaque dite hostile qui a été menée contre l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) à La Haye au Pays-Bas, les dirigeants de l’Union européenne appellent à la mise en place d’un régime de sanctions ciblant spécifiquement les cyberattaques.

Un tel régime de sanctions devrait  » contribuer à protéger nos citoyens, nos entreprises et nos institutions contre toutes sortes de menaces de cybersécurité.  »  peut-on lire dans un communiqué.

Une piste serait d’adapter à certaines cyberattaques le régime de sanctions qui couvre déjà les violations des traités sur les armes chimiques et nucléaires.

 

Les chefs d’Etats et de gouvernement ont enfin appelé à renforcer leur coopération avec l’Afrique pour réduire les arrivées de migrants. Un sommet avec les pays de la Ligue arabe aura lieu en février prochain sur cette question.

 

Source : 

Euronews, Les autres dossiers du sommet de l’UE

Pour plus d’informations :

Euronews, Le bureau de Bruxelles 

Brexit : où en sommes-nous?

Cyberattaques : le Conseil européen demande un régime de sanctions spécifiques 

Image à la une : © European Union , 2018   /   EC Audiovisual Service / Photo: Etienne Ansotte