Égalités femmes-hommes : l’UE #ChooseToChallenge

Une heure et trente d’échanges constructifs en présence de cinq intervenantes d’exception et suivis par une cinquantaine de personnes, grâce aussi à une diffusion LIVE sur facebook. 

Voici les chiffres du webinaire qui nous a permis hier, 8 mars 2021, de célébrer la journée internationale des droits des femmes d’une manière toute particulière !

Notre objectif : informer nos publics des initiatives et des politiques européennes en matière d’égalités F/H notamment sur le marché du travail


Un webinaire d’exception !

Organisé dans le cadre de Mars Attaque, le mois de lutte contre les discriminations porté par la Ville de Pau, et travaillé en collaboration avec la Maison de l’Europe d’Agen – Europe Direct de Moyenne Garonne, ce webinaire a vu la participation de : 

– deux représentants des institutions européennes, Commission européenne et Parlement européen ;

– une ONG qui œuvre au niveau international pour la valorisation du rôle de la femme sur le marché du travail ;

– des acteurs locaux représentant tant de la collectivité que de la société civile pour témoigner des expériences de terrain. 


Ce que nous pouvons retenir ? 

Beaucoup de thématiques abordées et vu la complexité du sujet, nous vous suggérons de réécouter les interventions de nos invitées à travers de la vidéo ci-dessous. 

Ce que nous pouvons retenir : 

  • « L’égalité entre les femmes et les hommes » est une valeur fondamentale de l’UE depuis le debut du projet européen et elle est aujourd’hui inscrite dans les traités européens. 
  • En 2019, les institutions européennes ont adopté la directive pour l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle qui vise à encourager un meilleur partage des tâches familiales entre femmes et hommes. Elle introduit un congé de paternité d’au moins 10 jours autour de la date de naissance de l’enfant rémunérés au moins à hauteur des indemnités de maladie; le renforcement du droit existant à 4 mois de congé parental: 2 des 4 mois ne seront pas transférables d’un parent à l’autre et seront rémunérés à un niveau qui devra être fixé par les États membres. Paradoxalement, la crise sanitaire a facilité la transition vers la directive dans certains États membres : Belgique, Italie, Espagne et Estonie, ce sont de bons exemples d’un accompagnement de la part des États envers les mères et les pères. 
  • Des études encore très genrées ! Même s’il y a plus des femmes qui font des études, les filières restent encore très liées au genre. L’orientation scolaire, les modèles sociaux et familiaux reproduisent les divisions du marché de travail, ce qui fait que notamment les jeunes en âge d’étude ont une « illusion de l’égalité ». Il va falloir intervenir non pas seulement sur les lois, mais aussi sur les psychologies des acteurs impliqués (jeunes, enseignants, encadrants, employeurs, etc).