Le Brexit reporté jusqu’à Halloween

Réunis en Conseil européen mercredi 10 avril à Bruxelles, les vingt-sept chefs d’Etat et de gouvernement européens ont décidé de reporter le Brexit jusqu’au 31 octobre.

En accordant une extension supplémentaire au Royaume-Uni afin d’éviter le no deal, ils ont ainsi ouvert la voie à une participation du pays aux prochaines élections européennes.  

Une possibilité à laquelle Londres, plongée dans le chaos politique, se prépare : lundi 08 avril, la Première ministre Theresa May a déclaré qu’en cas de nouveau report du Brexit, ce scrutin pourrait avoir lieu le 23 mai au Royaume-Uni.

D’ici là, les Britanniques ont toujours, et cela reste l’objectif affiché par Theresa May comme par ses homologues européens, la possibilité de quitter l’Union européenne si l’accord de retrait est accepté par les députés. La nouvelle extension est en effet « flexible » cette fois-ci : le Royaume-Uni pourra quitter l’UE plus tôt si l’accord de sortie sera ratifié par le parlement britannique avant la date du 22 mai.

Sans vote sur l’accord, le Royaume-Uni sera néanmoins tenu de respecter ses obligations s’agissant des élections européennes.

Si de nouveaux eurodéputés britanniques sont élus cette année, ils jouiront de tous leurs droits de parlementaires tant que leur pays restera membre de l’UE, a expliqué Antonio Tajani, le président du Parlement européen.

Ils quitteraient toutefois leurs sièges une fois le Brexit conclu, laissant la place aux eurodéputés supplémentaires dont devaient bénéficier certains Etats membres dont la population a augmenté. Dit autrement, le passage de 74 à 79 représentants français pourrait donc attendre quelques mois avant d’entrer en vigueur.


Source : Toute l’Europe
Image à la une : Pixabay