70 ans Schuman, 70 histoires européennes
Mardi 9 mai 1950. Cinq ans après la fin de la 2e Guerre Mondiale, Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, prononça une déclaration visionnaire qui entrera dans l’histoire comme la Déclaration Schuman.
La mise en commun de la production du charbon et de l’acier (CECA, Traité de Paris, 1951) ouvrit la voie à la coopération européenne et à une longue période pacifique entre les États adhérents au projet.
«La paix mondiale ne saurait être sauvegardée sans des efforts créateurs à la mesure des dangers qui la menacent. […]
L’Europe ne se fera pas d’un coup, ni dans une construction d’ensemble: elle se fera par des réalisations concrètes créant d’abord une solidarité de fait. […]
La mise en commun des productions de charbon et d’acier (…) changera le destin de ces régions longtemps vouées à la fabrication des armes de guerre dont elles ont été les plus constantes victimes.»
Voilà ce que Robert Schuman dit il y a 70 ans. Son discours mérite d’être lu et consulté dans sa globalité.
À sa place, que dirais-tu aujourd’hui pour l’Europe ?
Aujourd’hui, on ne parle plus du charbon et de l’acier, mais du développement durable, de la monnaie et du marché unique, de la politique de la cohésion régionale, de la mobilité des citoyens européens et de pleines d’autres choses…
Quelle Europe veux-tu pour demain ?
Nous avons demandé à des jeunes venant de plusieurs pays européens de répondre à la question, tout en complétant une citations de Robert Schuman et de son discours.
Les volontaires européens coordonnés par Pistes Solidaires nous ont partagé leurs idées, leurs expériences, leurs souhaits pour le futur de l’Europe.
Nous les avons récoltées pour vous!
« 70 ans Schuman, 70 histoires européennes » est une action de communication qui a été lancée par le réseau Europe Direct de France et le réseau des Maisons de l’Europe. Elle a animé nos réseaux sociaux du 1er au 9 mai 2020.
Une vidéo finale a été réalisée récoltant certaines des centaines et centaines de contributions à la campagne.
Nos jeunes volontaires répondent …
« La paix mondiale ne saurait être sauvegardée sans l’expérience de l’histoire. »
José, volontaire espagnol #EUSolidarityCorps auprès de la Maison d’Enfants Père Cestac à Anglet.
« L’Europe ne se fera pas d’un coup ni dans une construction d’ensemble: elle se fera de nos expériences partagées par le passé, au présent et dans le futur. »
Yasmin, volontaire autrichienne #EUSolidarityCorps auprès du CPIE Littoral basque.
« L’Europe ne se fera pas d’un coup, mais en comprenant la #culture des autres. »
Martina, volontaire #EUSolidarityCorps auprès du Service culturel de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, campus de Bayonne
« Nous nous sentons solidaires les uns des autres dans une Europe qui embrasse toutes les cultures »
Pablo, volontaire espagnol #EUSolidarityCorps au sein du collège innovant Pierre Emmanuel de Pau
« La #paix mondiale ne saurait être sauvegardée sans #tolérance »
Barbara, volontaire hongroise #EUSolidarityCorps au sein de la Centrifugeuse de l ‘Université de Pau et des Pays de l’Adour (pour regarder la vidéo, cliquez sur l’image).
« Nous nous sentons solidaires les uns des autres dans les manifestations pour la #liberté d’#expression. »
Annabelle, volontaire franco-allemande accueillie à Pistes Solidaires.
« La #paix mondiale ne saurait être sauvegardée sans prendre quelques minutes pour soi et comprendre ce qu’il y a à sauvegarder. Il faut prendre du temps pour soi dans ce monde où tout va beaucoup trop vite. Vouloir la paix c’est facile à dire, mais l’obtenir c’est beaucoup plus compliqué.
Pour moi la première étape pour obtenir la paix mondiale est de prendre du recul et de comprendre pourquoi on en est arrivé là.
Et à partir de cette réflexion, essayé d’améliorer son quotidien et le quotidien des autres. »
Arthur, volontaire belge #EUSolidarityCorps au sein du BIJ d’Hendaye
« Nous nous sentons solidaires les uns des autres dans un bénéfice commun. L’union fait toujours la force, et il faut rester unis, forts et solidaires aussi dans les situations les plus difficiles. Un pays ne peut pas s’en sortir tout seul comme une fleur n’arrive pas à pousser sans soleil 🌺☀️ #Résilience et #solidarité sont la clé, pour le meilleur et pour le pire. »
Irene, volontaire espagnole #EUSolidarityCorps au Bureau de Relations Internationales de l’ Université de Pau et des Pays de l’Adour.
« L’Europe ne se fera pas d’un coup, elle se fera … en tant que volontaire européen je pourrais dire qu’elle se fera par des actes individuels de solidarité et de compréhension de l’Autre que nous considérons comme un étranger, l’Europe pourrait devenir un lieu où chacun peut se sentir à sa place et créer une vie qui vaut la peine d’être vécue. »
Yorgos, volontaire grec #EUSolidarityCorps auprès de la Maison d’Enfants Père Cestac à Anglet
